- L’échographie rénale : permet de contrôler l’anatomie du rein, de détecter une éventuelle dilatation anormale des cavités rénales (signe d’obstruction) ou de repérer un calcul pour autant que sa taille ne le permette (supérieure à 3 - 4 mm).

- L’échographie vésicale : peut être réalisée vessie remplie afin d’examiner sa paroi et rechercher la présence d’un polype, d’un calcul ou d’un épaississement anormal. Après miction, l’échographie permet de vérifier que la vessie est bien vide.

Nous vous demandons donc de venir si possible la vessie pleine afin de pouvoir réaliser un examen de bonne qualité et de pouvoir vérifier la bonne vidange vésicale.

- L’échographie prostatique : Même s'il s'agit d'un examen appréhendé, il est peu invasif et qui nous permet d'obtenir des informations tant au niveau prostatique :

- pour le dépistage du cancer prostatique : présence d'un nodule, en fonction du dosage du PSA à la prise de sang

- pour les troubles urinaires invalidants : taille de la prostate, caractère obstructif et vidange vésicale

L'examen est rapide et est, en règle générale, réalisé après un toucher rectal digital.

En cas d’anomalie associée à une prise de sang anormale (dosage du PSA), sous forme d’un nodule ou d’une zone anormale pourra nécessiter un complément d’investigation par IRM (imagerie par résonance magnétique) en milieu hospitalier, afin d’obtenir des informations plus précises.

L’échographie scrotale sert à la mise au point des anomalies des bourses ou des testicules. Elle permet le diagnostic d’un ou plusieurs kystes, d’une hydrocèle, qui sont des pathologies bénignes.

L’examen permet aussi de diagnostiquer des masses testiculaires suspectes d'être des cancer, et pouvant mener à une exploration chirurgicale (surtout chez l’homme jeune entre 20 et 40 ans).

En urologie pédiatrique, l'examen est également réalisé à la recherche d'un testicule non palpé ou rétractile. Il s'agit de s'assurer de la présence de deux testicules, de taille symétrique. Un suivi peut être proposé afin de s'assurer leur bonne croissance.

!! En cas de suspicion de torsion testiculaire (douleur aiguë, brutale et unilatérale), l'échographie ne permet pas d'exclure le diagnostic et un examen urologique est nécessaire. Une consultation en urologie ou aux urgences doit être réalisée dès l'apparition des douleurs (dans les 6 heures) ! (cfr urgences)

Il s’agit de la mesure du débit urinaire lors de la miction.

La miction se fait dans un entonnoir qui va mesurer la force du jet urinaire et la durée de la vidange de la vessie. Le résultat est affiché sous la forme d'un graphe qui montre la force du jet urinaire lors de la miction.

Une échographie de la vessie est habituellement associée afin de vérifier que la vessie est bien vide.

Nous vous demandons de venir la vessie bien remplie et de ne pas aller uriner dans la salle d’attente, si l’examen doit être réalisé.

La cystoscopie consiste à insérer un endoscope souple par les voies urinaires basses afin de réaliser un examen endoscopique de la vessie, de la prostate et de l’urètre. Après une anesthésie locale par un gel dans l’urètre, l’endoscope est introduit jusque dans la vessie. L’examen est rapide et peu douloureux. Les premières mictions après l’examen peuvent être gênantes. La prise d'un antibiotique n'est généralement pas nécessaire mais peut dépendre des résultats de l'examen.

Un antalgique peut éventuellement vous être prescrit pendant 24 à 48h (Uropyrine 3x/jour).

L'examen est partiellement remboursé par la mutuelle. L'utilisation d'un matériel stérile afin d'éviter des complications infectieuses reste une de nos priorités mais s'accompagne de coûts supplémentaires. Votre urologue vous renseignera sur le prix de l'honoraire de la consultation et de l'examen.

L’examen ne doit pas être réalisé à jeun ou vessie pleine.

Les sténoses urétrales sont des rétrécissement du canal urétral (entre la vessie l’orifice urinaire). Celles-ci peuvent être congénitales ou acquises.

Les symptômes se présentent sous forme d’un jet urinaire faible et d’une miction prolongée et éventuellement incomplète.

Le diagnostic est réalisé par une débitmétrie qui consiste à mesurer la force du jet urinaire lors de la miction. L’endoscopie permet d’objectiver un rétrécissement anatomique du canal urétral, qui pourrait être corrigé chirurgicalement.

La calibration urétrale consiste en l’introduction prudente de sondes urétrales de diamètre progressivement plus large, de façon à dilater progressivement l’urètre. Le résultat est objectivé par une débitmétrie qui permet d’objectiver l’évolution du jet urinaire. Une échographie sus-pubienne permet d’objectiver la bonne vidange de la vessie.

Un suivi régulier est réalisé vu le risque de récidive, par débitmétrie et par calibrations si nécessaire. Une intervention peut parfois régler le problème de façon définitive, mais doit bien sûr être discutée et réalisée dans des conditions optimales dans un centre spécialisé.